dimanche 30 septembre 2012

photos de l'installation

Désolé je n'en ai juste que deux. Il n'y a pas vraiment une infinité d'angles de vue.



jeudi 27 septembre 2012

Chambre à comémoration

Matériaux: boîtes de carton, 6 planches de bois, peinture noire et blanche acrylique et terre noire.

Dimensions: 8'x8'x8'













mercredi 26 septembre 2012

Voici le projet final!!!










La folie a raison

Voici mon court métrage finale;

http://www.youtube.com/watch?v=6MZBAsWiux0&feature=youtu.be

Finalisation


La folie a raison
Description du projet



Mon projet est un court-métrage ayant comme but de critiquer la banalité et l’absurdité de la vie. Mon personnage ; Philémon , fonctionnaire à cravate, est dégoutté par son existence et tente de retrouver , sa joie de vivre par la folie et  l’enfance . Pour ce faire il s’adonnera à un goûter en compagnie de toutous. Malheureusement, il échouera sa quête vers le bonheur, trop accablé par sa piètre existence. Philémon décidera alors de terminer ses jours dans une clinique de cessation de la vie.

Mon scripte a été élaboré en s’inspirant de la littérature surréaliste, existentialiste et absurde. Ionesco , Ducharme, Vian et Sartre ont orientés littéralement ma structure dramatique. Vivre est selon mon personnage : ‘’se vider avant  d’être remplie, avant  d’être rassasié, avant même d’être à moitie plein, en fait.  Se vider de vide. ‘’  Le travail esthétique et visuel de mon projet ont étés un point essentiel. J’ai tenté d’axer ma recherche et mon travail sur la couleur. J’ai voulu créer un univers éclaté et ludique pour  sortir  mon personnage des carcans quotidiens qui le tourmente tant.  Ainsi, mon univers est très coloré et excentrique.   Les décors de mon court métrage se devaient d’être inhabituel et farfelue.  Je voulais de cette façon créer un contraste entre le contenu et le contenant, entre la noirceur de mon texte et la scénographie extravagante. 


Capture d’écran

Afin de clore le projet






DOCUMENT REMIS À GILBERT



Sauvages

La relation entre chaque médium devient cruciale ; la sculpture n’a pas de sens sans la toile et vice versa. Le propos est la dénonciation de la cruauté envers les animaux, focalisée sur la cinglante atteinte au droit à la vie de ces êtres vulnérables qu’exerce le commerce de la fourrure. Tenter de traduire une atmosphère tendue en ciblant les regards des sujets de l’œuvre est un but essentiel. L’intégration du texte cible une certaine compréhension de l’observateur face au problème et le transporte dans les pensées du chasseur, l’élément de la toile. Un chasseur qui se questionne sur ses actions meurtrières, qui souffre d’un malaise empreint d’une culpabilité profonde. L’inversement des rôles est un aspect caractériel : le coyote se trouve être l’observateur et l’initiateur de la souffrance et le chasseur se retrouve accroché au mur à la manière d’un trophée de chasse. Le coyote est noir pour rester impersonnel et le maquillage coloré sur son visage crée un clin d’œil à la communauté amérindienne qui elle respecte les animaux.



Matériaux
Pour le coyote : - Corps réalisé à partir de la cage à poule que j’ai maniée et assemblée
-       Revêtement en bandelettes de plâtre
-       Peinture acrylique et vernis
-       Doigts aussi réalisés en bandelettes de plâtre

Pour la toile :     - Peinture acrylique
-       Collage (papier)
-       Crayon mine de couleur




Dimensions


Coyote : Environ 85 cm de haut, environ 30 cm de large et environ 135 cm de long.
Toile :  51  X  61 cm




Démarche artistique
L’idée de départ m’est venue lorsque je m’informais sur les problèmes de la cruauté animale sur le site officiel du groupe PETA2. J’ai été extrêmement choquée lorsque je suis tombée sur des images d’une usine de fourrure en Chine. Les images vidéos provenant de caméras cachées nous transportaient dans l’usine où l’on pouvait voir toutes les horreurs qui s’y passaient ; des animaux matraqués, entassés dans des cages contenant déjà une bonne dizaine d’autres animaux entassés, non nourris qui se font enlever leur peau lorsqu’ils sont encore vivants.

À la manière de PETA2, je voulu à l’instant dénoncer moi aussi le problème alarmant de la cruauté animale. Cette cause m’a toujours tenue à cœur, mais c’est vraiment avec l’opportunité du projet d’Intégration que j’ai pu contribuer à la faire connaître. Nous n’avons qu’à regarder dehors pour s’apercevoir que la cruauté que représente le commerce de la fourrure n’est pas une préoccupation importante pour la population. Cela peut être dû à cause d’un manque d’information à ce sujet ou un manque de sensibilisation de la part des organismes qui protègent les animaux. Je me devais donc de faire un pas vers l’avant en créant une œuvre engagée qui aurait pour but de sensibiliser les passants à cette cause, gardant toutefois un certain mystère au premier regard.

Évidemment, il restait important que les gens comprennent mon œuvre, sans quoi la dénonciation ne serait pas faite. C’est pourquoi j’ai voulu intégrer plusieurs médiums et plusieurs modes de communication dans mon œuvre, passant par la littérature, la sculpture et la peinture. Les gens, d’une manière ou d’une autre, peuvent lire le message selon le médium qu’ils comprennent le plus.

La commercialisation de la fourrure a été un puissant guide dans ma recherche et m’a permise de choisir quel animal j’allais mettre en avant-plan dans l’œuvre. Le coyote, se retrouvant parmi les plus chassés au Canada pour sa fourrure, semblait un choix logique. Je voulais aussi créer un clin d’œil au monde Amérindien qui lui, respecte l’animal comme une valeur essentielle. Le contraste flagrant qui existe entre cette perception qu’ont les tribus amérindiennes du coyote, le voyant comme un porteur de vie, et l’état de matière qu’en font les industries de la fourrure est une image forte que je voulais exploiter.

Je voulais exploiter la sculpture car je trouve qu’elle possède un caractère environnant qui joue beaucoup plus avec la compréhension du spectateur qu’une simple toile. Je voulais que le spectateur se questionne, qu’il tourne autour du coyote, mais qu’il puisse réellement comprendre la problématique en se tournant vers le texte du mur. Ces derniers temps, j’ai beaucoup expérimenté avec les mots et les courts textes. Je voulais donc intégrer cette nouvelle exploration dans mon œuvre.

 

Je tenais à indexer ce texte qui se trouvait sur le site de PETA2 :

Il n'y a pas de pénalités pour maltraiter les animaux sur les fermes à fourrure en Chine, qui est le premier exportateur mondial de fourrures, en fournissant plus de la moitié des vêtements en fourrure finis importés pour la vente aux États-Unis. Les renards, les visons, lapins, raton-laveurs, chiens, chats et autres animaux sont entassés dans des cages grillagées extérieures, sans abri contre la pluie battante, les nuits de gel, ou le soleil brûlant.

Les femelles porteuses de petits sont entraînées de façons brutales et forcées au confinement intense et n'ont nulle part où se cacher tout en donnant naissance. Elles tuent souvent leurs bébés après la remise de portées pour leur éviter le mal. Les maladies et les blessures sont monnaie courante et les animaux souffrant d'anxiété induite par la psychose mâchent leurs propres membres et se jetent à plusieurs reprises contre les barreaux de la cage.

Avant d’être dépouillés vivants, les animaux sont arrachés de leurs cages, jetés à terre et matraqués. Les enquêteurs infiltrés de Suisse des Animaux Protection / EAST International ont constaté que de nombreux animaux sont encore vivants et luttaient désespérément lorsque des travailleurs les retournaient sur le dos ou les suspendaient par les jambes ou les queues pour les peaux.

Quand ils commencent à couper la peau et la fourrure de la jambe d'un animal, le coup frappe les membres des animaux et ils se tordent. Les travailleurs sectionnent les cous et les têtes d'animaux qui luttent trop dur pour permettre une coupe nette.

Lorsque la fourrure est finalement décollée des têtes des animaux, leurs organes sanglants sont jetés sur un tas de ceux qui les ont précédés. Certains sont encore en vie, la respiration par coups en haillons fait place. Certains des cœurs des animaux sont toujours en vie en fouettant cinq à 10 minutes après qu'ils soient dépecés. Un enquêteur a enregistré un chien sans peau sur le tas de carcasses qui a eu assez de force pour relever sa tête ensanglantée et regarder dans la caméra.


Photos :










mardi 25 septembre 2012

Dernières mises à jour

Comme je ne peux installer que le mercredi matin, je ne peux que mettre mes démarches à la réalisation finale. J'ai réalisée, en réparant les boîtes usagées pour les peinturer, que je faisais un peu le même travail que ceux qui ont aidé les victimes, à la veille de l'holocauste, à se remettre de l'événement qui a marqué leur vie. Je scellais les trous et y mettait plusieurs couches pour le rendre le plus neuf que possible, puis je le peinturais pour camouffler les déchirures et les défauts et je le laissais dehors pour qu'ils sèchent et aient une belle allure.